Si une grande multinationale suisse, lors de ses activités à l’étranger, emploie des enfants, pollue l’eau potable, ou chasse brutalement des groupes de population de leurs terres, elle devrait assumer les conséquences pour le dommage causé.
Matières premières
Trois entreprises suisses spécialisées dans la négoce de matières premières pointées du doigts par le Ministère public fédéral du Brésil pour une affaire de corruption. Elles sont accusées d’avoir versé des pots-de-vin cumulés à hauteur de 15,3 millions de dollars. Ce scandale illustre de façon éclatante les risques de corruption élevés que comporte le négoce de matières premières et la nécessité pour les autorités helvétiques de sortir de leur inertie (source: Public Eye).
Industrie du tabac
Chaque année, la Suisse exporte plus de cigarettes que de chocolat.
Des tests démontrent les cigarettes exportées en Afrique sont plus toxiques que celles fumées en Europe (source: Public Eye).
Industrie navales
Le démantèlement des navires rapportent des millions au détriment de vies humaines, de la santé publique et de l’environnement. L’entreprise familiale domiciliée en suisse Mediterranean Shipping Co (MSC) est largement concernée (source: Public Eye).
Pharma et agrochimie
La multinationale bâloise Syngenta commercialise dans les pays en développement des pesticides hautement toxiques interdits en Suisses et en Europe. Roche et Novartis testent leurs médicaments dans les populations des pays pauvres (sources : Domaine Public, Public Eye).