Permaculture

La permaculture, c’est une approche systémique qui vise à privilégier le laisser-faire plutôt que le contrôle. Le permaculteur cherche à identifier et réunir des conditions optimales qui permettront à son objet (une plante, une entreprise, un individu,…) de s’épanouir de manière la plus autonome possible. Il s’agit de :

  • Un outil de réflexion et de conception
  • Complexifier sa vision, aller plus loin que d’habitude
  • Approche holistique, systémique des processus naturels et sociaux

Articles connexes

Aller plus loin

Ateliers et cours

– http://www.lamaisonnature.ch/ateliers/

Le design en permaculture

La permaculture est une science systémique, une philosophie (à travers l’éthique : respect de l’humain, respect de la terre, partage équitable), et un mode de vie. url: http://www.fermesdavenir.org/outils/design-permaculturel/

Principle 1: Observe and interact

“Beauty is in the eye of the beholder” By taking the time to engage with nature we can design solutions that suit our particular situation. This icon for this design principle represents a person ‘becoming’ a tree. url: https://permacultureprinciples.com/principles/_1/

Comment analyser les caractéristiques d’un élément en permaculture ?

Pour réaliser un bon design, il faut d’abord passer par une analyse rigoureuse. url: https://www.permaculturedesign.fr/comment-analyser-les-caractristiques-dun-lment-en-permaculture/

John Jeavons : Sens de l’Humus

Ce soir, le sujet de ma conférence est “Développer un meilleur sens de l’humus pour une micro-agriculture durable et biointensive”. Ce thème est d’une importance vitale tant du point de vue de la diversité génétique que du point de vue du sauvetage des semences. url: http://kokopelli-semences.fr/articles/john_jeavons#0

Les six principes de SAINECO

En tout premier lieu, il faut s’imprégner de l’idée suivant laquelle la gestion de l’eau, et celles de la biomasse animale (humaine) et végétale sont intimement liées entre elles. Cet ensemble est aussi lié aux problèmes climatiques et énergétiques dans le monde. url: http://www.eautarcie.org/02c.html

Permaculture de montagne – Comment créer des microclimats chauds en montagne?

Il existe des « hot spots » naturels sur tous les terrains. Avec un peu d’observation, vous pouvez les repérer. Les plantes sont de formidables bio indicateurs de la qualité du sol mais aussi de la température ambiante à toute saison. url: http://permaforet.blogspot.com/2013/10/permaculture-de-montagne-comment-creer.html

Que peut-on cultiver en montagne?

Les Ph acide spécifique aux montagnes, notamment en altitude, favorise l’absorption des minéraux type zinc, fer, cuivre, manganèse et potassium. url: http://permaforet.blogspot.com/2013/10/permaculture-de-montagne-que-peut-on.html

La philosophie et les méthodes de M. Fukuoka

Masanobu Fukuoka est un ingénieur agronome de formation qui a consacré toute sa vie à développer et militer pour une agriculture sauvage, reproduisant les systèmes naturels. Il a vécut et travaillé au Japon, mais a passer beaucoup de temps à l’étranger dans la dernière partie de sa vie pour présenter ses théories et les mettre en pratique à l’étranger (Inde, États-Unis, Afrique, …). Il décris sa ferme idéale ainsi : « les fleurs du trèfle blanc et des légumes s’épanouissent dans un verge où les arbres sont couverts de fruits et de noix. Des abeilles butinent l’orge et la moutarde sauvage qui ont été semées par-ci par-là et se ressèment ensuite par elles-mêmes. Poulets et lapins mangent ce qu’ils trouvent. Des canards et des oies nagent dans les mares avec des poissons au-dessous. Au pied des collines et des vallées, cochons et sangliers se nourrissent de vers de terre et d’écrevisses de la rivière, pendant que les chèvres broutent au milieu des arbres, dans les bois. […] Est-ce que nous voyons cette manière de vivre comme antiéconomique et primitive, ou est-ce une superbe communauté biologique où les hommes, les animaux et la nature ne font qu’un ? Un environnement agréable à vivre pour les animaux serait-il une utopie pour les êtres humaines ? » 1

Il y a plusieurs raisons de mélanger des graines et des spores venant de partout dans le monde. Il « est devenu plus petit. Les gens voyagent librement partout, transportant des graines et des micro-organismes avec eux. La réalité veut que les plantes et les animaux du monde ont déjà été profondément mélangés, et cela continuera. Les systèmes de mise en quarantaine des plantes sont devenus obsolètes. Il me semble que le moment est venu d’abolir entièrement ces règlements. On ne peut remettre les choses simplement comme elles étaient autrefois. Trop d’événements se sont produits. Aujourd’hui, les conditions sont devenues très différentes de ce qu’elles étaient il y a cent ans. […] Même si nous prenons la peine de remettre à leur ancienne place des plantes endémiques, il n’est pas sûr qu’elles pourraient encore s’y développer. » Mélanger toutes les espèces ensemble et les répandre à travers le monde « donnera à la nature une pleine palette de moyens, puisque, étant donné les nouvelles conditions, elle établira un nouvel équilibre » 2.

semer des graines dans un terroir dégradé

« Sans me préoccuper si elles sont endémiques ou non, je mélange des graines de toutes les plantes : arbres de la forêt, arbres fruitiers, herbes pérennes ou non, légumineuses, légumes, aussi bien que fougères, mousses, lichens, et je les sème toutes en même temps dans le désert. j’y inclus même des champignons, des bactéries et d’autres micro-organismes du sol. […] » Selon les contextes, il serait également bon d’y inclure des graines de plantes endémiques, actuelles ou passées, adaptées au sol local. 3

« Si une grande surface devenait verte, même temporairement, ce serait une protection contre la chaleur radiante et la température du sol baisserait. Rafraichir le sol est un pas important vers le succès. […] Ensuite, même si nous laissons l’endroit à lui-même, le vert fera venir plus de vert, les insectes viendront, les oiseaux viendront, de petits animaux viendront, et ils répondront tous des graines. Si un arbre pousse, il agira comme une pompe pour faire remonter l’eau souterraine. La buée évaporée des feuilles agira en même temps comme un éventail et un nébuliseur. Quand plusieurs espèces de plantes, grandes et petites, poussent, leur progression géométrique est plus grande que ce que l’on imagine » 4.

« La première année les gens sèment les graines, la seconde année c’est la nature qui fait les adaptations […]. La nature comment à faire un jardin sauvage pour nous. » Les fleurs et les légumes qui ne sont pas cultivé, peuvent grainer et ils réapparaissent comme volontaires. Certaines graines sont mangées ou sont dispersées par les oiseaux et les rongeurs, ce qui contribue à les éparpillées dans toutes les directions. Étant donné les différences de sols et de micro-climat (humidité, exposition, richesse du sol), toutes les graines ne réussissent pas à pousser. Seules celles qui atterrissent aux endroits appropriés peuvent germer 5.

Les boulettes d’argiles

Ces boulettes protègent les semences contre les animaux et les insectes (par exemple avec : roténone (Derris elliptica), anis étoilé (illicium anisatum), andromède japonaise (Pieris spp.), arbre à laque (rhus verniciflua) ou margousier (melia azedarach)). Elles maintiennent l’eau nécessaire à la germination et fournissent des nutriments après la germination 6. Les graines enfermées dans les couches d’argile germent et croissent de manière satisfaisante grâce à l’action des micro-organismes. En pétrissant l’argile avec de l’amer et de la pâte d’algue, ses molécules sont modifiées et les boulettes deviennent stables, légères et dures. Elles s’ajustent aux changements hydrologiques tout en protégeant les graines de la prédation. 7

C’est une technique ancestrale que M. Fukuoka s’est approprié. Il propose de mélanger des graines de plus de cent espèces différentes (arbres, fruitiers, arbustes, légumes, céréales, champignons) (10% du poids total), de l’argile finement pulvérisées (comme celle utilisées pour la fabrication de briques ou de porcelaine) (50% du poids total), de l’amer (Bittern), un liquide restant après qu’on ait enlevé le sel de la saumure (10% du poids total), un liant comme de la pâte d’algue (5% du poids total), de la chaux éteinte (10% du poids total), des herbes médicinales éloignant les insectes et les nuisibles (10% du poids total) et 5 à 10% d’eau 8.

Le mélange de graines et de micro-organismes (médium de culture) combine des moisissures de feuilles de forêts (20-50% du poids total), du son de riz (20-50% du poids total), des graines (reste du poids) 9.

rentabiliser la permaculture (méthode Fukuoka-Bonfils)

Un permaculteur complètement inconnu du grand public a peut-être mis au point une technique de production de blé révolutionnaire. url: https://jardinons.wordpress.com/2013/01/19/faire-un-max-de-ble-grace-a-la-permaculture-la-methode-fukuoka-bonfils/

Myfood : 20 minutes par jour pour 400 kg de légumes par an !

À l’heure du marasme environnemental dans lequel nous sommes englués, les initiatives citoyennes fleurissent en réaction de part et d’autre des territoires dans la lutte contre le réchauffement climatique. url: https://mrmondialisation.org/myfood-20-minutes-par-jour-pour-400-kg-de-legumes/

Quelle surface de potager faut-il pour atteindre l’autosuffisance alimentaire ?

Est-il possible de subvenir à ses besoins alimentaires avec son potager ? De quelle surface a-t-on besoin pour nourrir une personne grâce à son potager/verger ? Et de combien pour une famille entière ? Si les prix alimentaires mondiaux sont au plus bas depuis sept ans, les prix en grandes surf url: http://vivredemain.fr/surface-potager-nourrir-toute-annee/

Démultipliez vos récoltes grâce aux guildes de permaculture !

url: http://www.permaculturedesign.fr/demultipliez-recoltes-guildes-permaculture-associations-foret-comestible/

Désherber en permaculture ?

url: http://www.fermesdavenir.org/outils/desherber-en-permaculture/

Estimez l’eau de pluie que vous pouvez récupérer chez vous !

L’eau de pluie est une ressource gratuite, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez. url: https://www.permaculturedesign.fr/recuperer-eau-pluie-stockage

  1. Fukuoka M., Semer dans le désert, page 138
  2. Fukuoka M., Semer dans le désert, page 141-142
  3. Fukuoka M., Semer dans le désert, pages 138-139
  4. Fukuoka M., Semer dans le désert, pages 140
  5. Fukuoka M., Semer dans le désert, pages 180-181
  6. Fukuoka M., Semer dans le désert, pages 139-139
  7. Fukuoka M., Semer dans le désert, pages 255-257
  8. Fukuoka M., Semer dans le désert, page 254
  9. Fukuoka M., Semer dans le désert, pages 260-261